jeudi 14 février 2013

Tamer Hosny : le roi de facebook



La POP STAR égyptienne Tamer Hosny a dépassé le cap symbolique des 4 millions de fans sur Facebook. Ce nombre de fans record pour une star originaire d'un pays arabe. Son seul concurrent à ce niveau de fans est Amr Diab avec 3,7 millions de fans. Jusqu'à récemment, le chanteur égyptien Amr Diab était le numéro 1 en termes de communauté de fans. Mais l'ascension fulgurante de Tamer Hosny est sans précédent.
Devant tant de succès, Tamer Hosny a décidé de remercier ses fans en organisant pour la première fois un live avec ses fans. Aucun autre indice pour l'instant.
Restez connectés sur Orient People pour plus de news bientôt à propos de cette rencontre entre Tamer Hosny et ses fans.
Sur Twitter, c'est une autre histoire, la star la plus suivie est Haifa Wehbe avec plus de 250 mille abonnés, suivie de Amr Diab avec 171 mille abonnés, Nancy Ajram avec 137 mille abonnés, Myriam Fares 121 mille abonnés pour ne citer qu'eux. Tamer Hosny a de son coté, plus de 80 mille abonnés.

Maroc: Ouverture du 2ème salon international Halieutis à Agadir


Le coup d'envoi de la deuxième édition du salon international Halieutis a été donné, mercredi à Agadir, avec la participation de plusieurs professionnels et intervenants dans le secteur de la pêche.
Placée sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed V, la deuxième édition de ce Salon professionnel (13/17 février) ambitionne, selon ses initiateurs, d'accompagner la dynamique enclenchée par l'ambitieuse stratégie Halieutis, pilotée par le ministère de tutelle.
L'inauguration de cette édition a été rehaussée par la présence d'une forte délégation officielle, composée notamment du ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime Aziz Akhannouch, du ministre de l'Economie et des finances Nizar Baraka, du ministre de l'Artisanat Abdessamad Kayouh et du ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur Charki Draiss, ainsi que d'autres personnalités dont des élus et des députés.

L'ouverture de ce Salon a été également ponctuée par la présence d'une délégation de six ministres africains du secteur ayant en partage l'Atlantique, en l'occurrence ceux du Ghana, de Guinée, Namibie, Côte d'Ivoire, Gabon et du Cameroun.

Prennent part à cette manifestation quelque 225 exposants représentant 32 pays et près de 350 marques et enseignes, sachant que pas moins de 60 mille visiteurs sont attendus à ce Salon.
Signature de trois conventions
Trois conventions "majeures" visant l'amélioration des conditions de travail des pêcheurs et marins, la mise à niveau des équipements et la formation des ressources humaines du secteur ont été signées, mercredi à Agadir.
Ces trois conventions s'inscrivent dans la démarche structurante mise en place par le ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime en vue d'un développement durable du secteur de la pêche.

La première convention constitue le troisième avenant à l'accord relatif à la mise en Âœuvre du programme de modernisation et de la mise à niveau des flottes de pêche côtière et artisanale, signé le 11 juin 2008.

Elle a été signée par MM. Nizar Baraka, ministre de l'Economie et des finances, Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime, et Mme Amina Figuigui, Directrice générale de l'Office national des pêches (ONP).

Cet avenant a pour objet l'assouplissement de la procédure relative au programme de modernisation et de mise à niveau des flottes artisanale et côtière avec notamment la refonte des conditions fixées dans certains articles de l'accord-cadre et de ses deux avenants du 16 mai et du 10 octobre 2011.
 
 

Conçu en formules d'accompagnement dédiées, ce programme a bénéficié d'une enveloppe budgétaire d'un (1) milliard de dh (subvention + financement du Fonds de garantie des prêts bancaires) et se décline en plusieurs packs.

Il s'agit du pack "Mawarid" destiné à la mise à niveau de la flotte artisanale, des packs "Anbar", "Al bahara" et "Tajhiz" pour la mise à niveau de la flotte côtière et des packs "Safina" et "Safina + " pour la modernisation de la flotte côtière.

La deuxième convention porte sur l'octroi d'une compensation financière aux marins pêcheurs ayant embarqué à bord des navires de pêche, objet du programme national d'élimination des filets maillants dérivants.

Elle a été signée par MM. Baraka, Akhannouch, Kamal Sabri, président de la Chambre des pêches maritimes de l'Atlantique Nord, et Youssef Benjelloun, président de la Chambre des pêches maritimes de la Méditerranée.

Cette convention s'inscrit dans la continuité du programme national d'élimination des filets maillants dérivants lancé en 2010 et touchant aujourd'hui à sa fin.

Avec un budget global de 40 millions de dh provenant du reliquat du programme national d'élimination des filets maillants dérivants et du Fonds de développement de la pêche, cette convention a pour objet d'accompagner les 1857 marins pêcheurs qui utilisaient ces filets en leur dispensant une formation spécifique afin de faciliter leur reconversion dans les nouvelles techniques de pêche.

Au terme de cette formation-reconversion, qui vise à diversifier les actions de développement humain et social de cette importante population d'acteurs du secteur de la pêche maritime, chaque marin percevra une indemnisation.

Le programme national d'élimination des filets maillants qui est terminé, était doté d'un budget de 256 millions de dh destinés à financer deux options à savoir la sortie volontaire des navires de pêche et la reconversion vers des engins de pêche sélectifs.

La dernière convention, relative à l'équipement des barques artisanales des régions du Sud du Royaume en caissons isothermes, a été signée par MM. Baraka, Akhannouch et Sidi El Mokhtar Joumani, président de la Chambre des pêches maritimes de l'Atlantique Sud.

Elle a pour objet de soutenir et d'accompagner les pêcheurs artisanaux qui ciblent le poulpe dans toute la région Atlantique Sud, et de les équiper en caissons isothermes pour une préservation de la qualité des captures et une meilleure valorisation.
 

La RDC candidate à l'organisation de CAN-2019



La République démocratique du Congo a officiellement déposé sa candidature à la Confédération africaine de football (CAF) pour organiser la Coupe d'Afrique des nations (CAN) 2019.
"La RDC est candidate à la candidature pour la CAN-2019 (...) J'ai déposé le dossier entre les mains de la Fecofa (Fédération congolaise de football) qui a déjà transmis ce dossier à la CAF. Nous attendons le cahier des charges, que no
us allons remplir calmement", a déclaré le ministre ministre des Sports, Baudouin Banza Mukalay Nsungu.

Apple: une grosse acquisition n'est pas exclue, mais pas de pression


Apple n'exclut pas de réaliser une grosse acquisition, mais ne se sent pas sous pression pour le faire, a indiqué mardi son directeur général.
"L'argent ne nous brûle pas les doigts", a répondu Tim Cook lors d'une conférence d'analyste, en réponse à une question sur la possibilité pour Apple de faire une grosse acquisition.

Il a rappelé que, sur les trois dernières années, le groupe avait réalisé en moyenne une acquisition tous les deux mois, plutôt de petites sociétés avec "des gens très intelligents" et de la propriété intellectuelle.
"Nous avons regardé de grosses entreprises" mais elles "n'ont pas réussi nos tests", a-t-il ajouté, assurant qu'Apple était "discipliné et réfléchi".
"Nous ne ressentons pas de pression pour (...) acquérir du chiffre d'affaires. Nous voulons faire de supers produits. (...) Si une grosse entreprise pouvait nous aider à faire cela encore mieux, il y aurait un intérêt", a-t-il dit.
Apple a été critiqué la semaine dernière par le fonds spéculatif Greenlight Capital, qui a jugé "pas satisfaisante" la façon dont il gère ses 137 milliards de liquidités et fait pression pour qu'il en fasse profiter ses actionnaires.
Tim Cook a réaffirmé qu'Apple examinait des façons de leur reverser davantage, mais le ferait "de manière volontaire et réfléchie".
Alors que le marché spécule sur le lancement d'une version moins coûteuse de l'iPhone, Tim Cook a indiqué n'avoir pas l'intention de faire un produit "pas cher" qui ne répondrait pas aux normes élevées du groupe, mais était conscient que certains consommateurs ne pouvaient pas s'offrir ses produits.
Il a aussi affirmé qu'Apple avait toujours "la capacité d'innover (...) et de créer de la magie", après la mort de son prédécesseur Steve Jobs, et alors que la concurrence de groupes comme Samsung se fait plus intense.

Accident sur l'autoroute Casablanca-El Jadida: 4 blessés et un mort


Un accident survenu, dans la nuit de mardi à mercredi, sur l'autoroute Casablanca-El Jadida a fait un mort et 6 blessés graves, apprend-on de sources concordantes.
L'accident, provoqué par la collision entre un camion et un car de transport de voyageurs, s'est produit au niveau de la localité Tnin Chtouka à environ 50 km de Casablanca.

Le chauffeur du car, qui assure la liaison Tétouan-Safi, a péri dans cet accident qui a également fait une vingtaine de blessés légers.


Fuite de gaz: Trois personnes d'une même famille mortes asphyxiées


Trois personnes d'une même famille ont péri, lundi dans leur appartement situé au quartier Yaacoub El Mansour à Rabat, asphyxiées par des émanations de gaz provenant d'un chauffe-eau.
Les corps des victimes, un couple et son enfant de 5 ans, ont été découverts par des membres de la famille et des voisins qui ont alerté la police, rapporte la chaîne de télévision Al Oula dans son journal de la mi-journée.
Le drame serait dû à la négligence, au manque d'entretien de l'appareil et au manque d'aération, selon la même source.

mardi 12 février 2013

L'homme qui a tué Ben Laden est un père de famille sans aucun protection sociale


Il a vu Oussama Ben Laden rendre son dernier souffle après lui avoir logé trois balles dans la tête: le Navy Seal a tué le chef d'Al-Qaïda à Abbottabad (Pakistan) en mai 2011
Dans un long entretien au magazine Esquire réalisé sous le couvert de l'anonymat pour préserver son devoir de réserve et la sécurité de sa famille, ce commando d'élite de la désormais fameuse Team 6 des Navy Seals, présenté comme "le tireur", raconte le raid mené en plein coeur du Pakistan mais aussi une situation personnelle surprenante.

A 35 ans, après 16 ans dans la Marine qu'il a rejointe à 19 ans à la suite d'une déception sentimentale, il se retrouve aujourd'hui sans retraite ni assurance-maladie parce qu'il n'a pas passé les 20 ans nécessaires sous les drapeaux pour bénéficier d'une protection sociale à vie. Père de famille, il vit toujours avec sa femme, dont il est pourtant séparé.
Ce vétéran aux multiples déploiements, qui a longtemps passé plus de 300 jours par an en mission et tué à lui seul une trentaine d'"ennemis combattants" selon la terminologie officielle, a quitté l'armée à l'été 2012 et est maintenant consultant, payé à la pige.
Le moment-clé de la mission d'une vie est décrit avec précision et sobriété. Quand il entre dans la chambre de Ben Laden, tout va très vite: "C'était comme un instantané d'une cible d'entraînement. C'est lui, sans aucun doute. (...) C'est automatique, la mémoire musculaire. C'est lui, boum, c'est fait".
Il est le premier à entrer dans la pièce du troisième étage de la résidence. Le chef d'al-Qaïda est dans le noir, ne voit rien, tandis que lui est équipé de lunettes de vision nocturne.
"Il y avait Ben Laden là, debout. Il avait ses mains sur les épaules d'une femme, la poussant devant, pas exactement vers moi mais dans la direction du vacarme du couloir. C'était sa plus jeune femme, Amal".
Il tire deux balles, puis une autre, dans la tête de l'homme le plus recherché au monde. "Il était mort. Il ne bougeait pas. Sa langue pendait. Je l'ai vu prendre ses dernières inspirations, juste une respiration réflexe", détaille l'opérateur, qui se dit "stupéfait" par la grande taille de Ben Laden.
Tuer Ben Laden, un ordre "implicite"
Il confirme qu'il n'était pas question de le faire prisonnier, expliquant que "tout le monde le voulait mort mais personne ne voulait dire: +Hey, vous allez tuer ce mec+. C'était juste implicite".
Pour lui, la mission a commencé le 1er avril quand, avec ses collègues du "Red squadron", il est informé d'une mission à venir. "Lors du briefing le premier jour, ils nous ont en fait menti et ont été très vagues. Ils ont mentionné des câbles sous-marins et le tremblement de terre au Japon ou quelque chose du genre", rapporte-t-il.
Lui penche pour la Libye, où l'Otan est en guerre contre Mouammar Kadhafi, songeant à une mission là-bas destinée à sécuriser des armes de destruction massive.
Ce n'est que quelques jours plus tard qu'il apprendra l'objectif. Ce sera Ben Laden et le Pakistan. S'ensuivent de nombreux briefings, notamment par l'agent de la CIA, "Maya", une femme "formidable", campée par Jessica Chastain dans le film "Zero Dark Thirty", qu'il a vu et auquel il n'a trouvé que quelques défauts "mineurs".
L'équipe s'entraîne sur des répliques de la résidence en Caroline du Nord puis au Nevada avant de s'envoler pour Jalalabad, dans l'est de l'Afghanistan.
Le soir de l'opération, après 90 minutes de vol assis sur des chaises de camping à bord des hélicoptères furtifs, l'opération, "loin d'être la plus dangereuse de sa carrière", se déroule comme des centaines d'autres.
Lors du vol retour, il entend dans l'interphone: "Vous n'auriez sans doute jamais pensé qu'on vous dise ça, mais bienvenue en Afghanistan".
Comme un autre Seal, sous le pseudonyme de Mark Owen, l'avait mentionné dans son ouvrage polémique "No Easy Day", d'autres tireront ensuite sur le corps de Ben Laden étendu au sol.
Lors de l'inspection du corps une fois à Jalalabad, "on pouvait voir d'autres impacts de balles sur la poitrine et les jambes de Ben Laden", raconte "le tireur".
Au cours de la mission, lui n'aura tiré que trois balles. Il donnera son chargeur à Maya.

Assad affirme que son régime "ne cèdera pas" aux pressions en Syrie


Le président syrien Bachar al-Assad affirme que son régime ne cèdera pas aux "pressions" dans le conflit qui oppose ses troupes aux rebelles.
Le chef de l'Etat syrien, qui depuis le début de la guerre dit vouloir écraser la rébellion à tout prix, a réaffirmé que la Syrie "ne renoncera pas à ses principes", malgré les "pressions" et les "complots", selon l'agence officielle Sana.

Ces déclarations interviennent au moment où le chef de l'opposition, Ahmed Moaz al-Khatib, réclame une réponse claire de Damas à sa proposition de dialogue et que le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon presse le gouvernement syrien d'y "répondre positivement".
A la frontière avec la Turquie, pays qui soutient la rébellion, au moins treize personnes, dont trois Turcs, ont été tuées et une trentaine d'autres blessées par l'explosion d'une voiture piégée selon Ankara, soit l'attentat le plus meurtrier dans cette zone en 23 mois de crise.

A la frontière avec la Turquie, pays qui soutient la rébellion, au moins treize personnes, dont trois Turcs, ont été tuées et une trentaine d'autres blessées par l'explosion d'une voiture piégée selon Ankara, soit l'attentat le plus meurtrier dans cette zone en 23 mois de crise.
L'explosion, provoquée par un véhicule portant une plaque d'immatriculation syrienne, s'est produite dans le no man's land qui sépare le territoire turc du poste frontière syrien de Bab al-Hawa, contrôlé par les rebelles.
Il s'agit de l'incident le plus grave à la frontière entre les deux pays, autrefois alliés, depuis la chute en octobre d'un obus tiré par l'armée syrienne sur un village turc, qui a tué cinq civils turcs et fait craindre un embrasement de la région.
Selon un haut responsable du Conseil national syrien, Abdel Basset Sayda, l'attentat était programmé pour coïncider avec le passage d'une délégation de haut-dirigeants de l'opposition syrienne à la frontière.
Dans le nord de la Syrie, le barrage stratégique de l'Euphrate, le plus grand de Syrie, dont le lac artificiel irrigue des milliers d'hectares, a été pris par des rebelles islamistes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Il s'agit "de la plus grande perte économique pour le régime depuis le début de la révolte", selon cette organisation qui s'appuie sur un vaste réseau de militants et de sources médicales civiles et militaires à travers la Syrie.
Dans l'espoir de mettre fin aux violences quotidiennes qui ont fait plus de 60.000 morts depuis près de deux ans, le chef de l'opposition Ahmed Moaz al-Khatib a maintenu lundi son offre de dialogue sous conditions, tout en regrettant n'avoir reçu "aucune réponse claire" du régime.
Dans l'espoir de mettre fin aux violences quotidiennes qui ont fait plus de 60.000 morts depuis près de deux ans, le chef de l'opposition Ahmed Moaz al-Khatib a maintenu lundi son offre de dialogue sous conditions, tout en regrettant n'avoir reçu "aucune réponse claire" du régime.
"Il n'y a eu aucun contact officiel jusqu'à présent, avec aucune partie", a-t-il déclaré à la presse au Caire. "J'adresse un dernier message au régime pour qu'il essaie de comprendre la souffrance du peuple syrien, parce que la révolution continuera et ne s'arrêtera jamais", a-t-il plaidé.
En dépit des critiques au sein de son propre camp, M. Khatib s'était dit prêt à entamer des discussions directes avec des représentants du régime au sujet du départ du président Assad.
Damas a indiqué refuser un dialogue sous conditions.
L'offre de M. Khatib avait reçu l'aval des Etats-Unis et de la Ligue arabe mais surtout des deux alliés de la Syrie, la Russie et l'Iran. Le chef de la diplomatie iranienne, Ali Akbar Salehi, a d'ailleurs salué la voix "sage", "raisonnable" et "modérée" de M. Khatib, dans un entretien au quotidien syrien proche du pouvoir Al-Watan.
Sur le terrain, l'armée a bombardé sans relâche les poches rebelles, notamment aux portes de Damas.
Cette proposition "est une occasion à ne pas manquer, une chance de passer d'une logique militaire dévastatrice à une approche politique prometteuse", a declaré M. Ban devant le Council on Foreign Relations. "C'est une offre courageuse (..) je demande instamment au gouvernement syrien et au Conseil de sécurité d'y répondre positivement".
Sur le terrain, l'armée a bombardé sans relâche les poches rebelles, notamment aux portes de Damas.
Dans un type d'attentat de plus en plus courant, 14 membres des services syriens du renseignement ont été tués lundi dans une double attaque suicide à la voiture piégée dans le nord-est du pays, selon l'OSDH qui recense au total 111 morts dont 31 civils dans les violences, lundi.
La plupart de ces attentats ont été revendiqués par les jihadistes du Front Al-Nosra, considéré par Washington comme une "organisation terroriste" et qui a connu une ascension fulgurante sur terrain.
Accueillis à bras ouverts dans la Syrie rebelle, ces jihadistes se sont toutefois accrochés à plusieurs reprises récemment avec des villageois, a constaté un journaliste de l'AFP.





M. Abdelilah Benkirane dément toute augmentation des prix des produits de base



Les prix des produits de base n'ont connu aucune augmentation, affirme lundi Le Chef du Gouvernement, Abdelilah Benkirane, face aux députés de la Chambre des Représentants.
Interpellé sur la cherté de la vie et la préservation du pouvoir d'achat des citoyens, Benkirane a démenti toute augmentation des prix des produits de base qualifiant de "rumeurs" les informations circulant à ce sujet.

Répondant aux questions des députés de l'opposition, Benkirane a affirmé que seuls les prix des tomates, volaille et oeufs ont connu une légère hausse à cause des perturbations climatiques et de la hausse des prix des aliments de bétail sur le marché international. Les prix des produits de base, comme le gaz butane, le sucre, l'huile, la farine et le pain n'ont connu aucune augmentation, a-t-il martelé, faisant observer par ailleurs que d'autres produits, notamment les oignons, les pommes de terre et les fruits, dont l'offre était abondante ont connu des baisses de prix.

Les prix "auraient pu atteindre des niveaux records en raison des conditions climatiques et de la conjoncture économique internationale, notamment les fluctuations du cours du dollar, si le gouvernement n'était pas intervenu à deux niveaux, d'un côté à travers la subvention des produits de base, et de l'autre par le renforcement du pouvoir d'achat des familles marocaines, ce qui exigé du gouvernement des efforts exceptionnels, qui surpassent sa capacité financière nominale", a expliqué le Chef de gouvernement.

Cette séance qui a duré une heure a été minutieusement préparée lors de la conférence des présidents de groupe. objectif: ne pas céder à la monotonie "avec des séances où le chef du gouvernement répond des heures durant à la même question dite différemment", avait déclaré Ahmed Zaïdi, le président du Groupe socialiste à la Chambre basse au qotidien «Libération» dans son édition du 8 février. "Nous avons décidé qu’il n’y aura qu’une seule et unique question adressée à M. Benkirane», celle de la hausse du coût de la vie, indique Ahmed Zaïdi audit quotidien.
A la fin de son intervention sous la coupole, Benkirane a insisté sur les efforts du gouvernement pour assurer la stabilité des prix et développer les revenus des familles marocaines, qui ont abouti, selon le chef du gouvernement, non seulement à la préservation du pouvoir d'achat, mais également à son amélioration et à l'augmentation de la consommation interne, conclu-t-il.

Les pèlerins ont jusqu'au 15 février pour payer les frais de Haj 1434


Les pèlerins ont jusqu'au 15 février pour payer les frais d'Al Haj au titre de l'année 1434, annonce le ministère des Habous et des Affaires islamiques.
Ce délai supplémentaire a été décidé pour permettre aux citoyens, qui effectueront le pèlerinage cette année dans le cadre du programme du ministère des Habous et des affaires islamiques, qui n'ont pas pu régler les frais dans le délai fixé, de s'en acquitter au niveau des bureaux de la poste dans les différentes préfectures et provinces du Royaume, indique un communiqué du ministère.
Par ailleurs, l'opération d'inscription des pèlerins au titre de la saison 1434 de l'hégire se déroulera du 9 au 20 avril 2012. Le système de tirage au sort sera maintenu dans les différentes préfectures et provinces du Royaume aussi bien pour les pèlerins pris en charge par le ministère des Habous et des affaires islamiques, que ceux recourant aux services des agences de voyage.

Actualités Maroc: 12 marins pêcheurs atteints de grippe A au Dakhla



Le ministère de la Santé a annoncé, dimanche, que douze cas de grippe A H1N1 ont été déclarés parmi des marins pêcheurs à Dakhla, faisant état du décès d'une personne âgée de 40 ans.
"Les services sanitaires de la Direction Régionale de la Santé de Oued Eddahab-Lagouira ont notifié le 8 février 2013 douze cas de syndrome grippal chez des marins pêcheurs, dont un cas de décès d'une personne âgée de 40 ans, connue porteuse d'une maladie chronique", indique un communiqué du ministère, précisant que les autres patients ne "présentent aucun signe de gravité".

D'après la même source, "une équipe médicale a été déployée sur le bateau de pêche, en accostage au port de Dakhla, pour évaluer la situation et procéder aux mesures thérapeutiques et prophylactiques recommandées".

Des prélèvements ont été effectués chez toutes les personnes malades et acheminés au laboratoire pour confirmation du diagnostic, fait-t-on savoir, ajoutant que les résultats des analyses virologiques ont montré qu'il s'agit d'une grippe saisonnière de type A (H1N1), habituellement observée à cette saison.

"Par mesure de précaution et malgré que les cas signalés ne suscitent aucune inquiétude, le ministère de la santé a activé son dispositif d'alerte et avisé ses établissements sanitaires pour la mise en place des moyens de prise en charge des cas suspects", indique le ministère qui a mobilisé le laboratoire de référence pour l'identification des virus circulants.

Il est à noter par ailleurs, qu'après la déclaration de la fin de la pandémie grippale A (H1N1) en août 2010, rappelle le communiqué, l'OMS avait annoncé que ce nouveau virus H1N1 devrait persister durant de nombreuses années et que les cas et les flambées dus à ce virus devraient continuer de se produire sous forme de grippe saisonnière.

lundi 11 février 2013

Le pape annonce sa démission à partir du 28 février 2013


Une première dans l'histoire de l'Eglise modernei: le pape Benoît XVI démissionne à partir du 28 février, au motif qu'il n'a "plus les forces" pour la diriger en raison de son "âge avancé", 85 ans.
"Le pape a annoncé qu'il renoncera à son ministère à 20H00 (19H00 GMT), le 28 février. Commencera alors la période de "sede vacante" (siège vacant)", a précisé le père Federico Lombardi, dans une annonce quasiment sans précédent dans l'histoire de l'Eglise catholique.

Dans son annonce en latin traduite ensuite par le Vatican, et retranscrite par le site Radio Vaticana, Benoît XVI, âgé de 85 ans, explique avoir pris sa décision "après avoir examiné à plusieurs reprises [sa] conscience devant Dieu". "Je suis convaincu que mes forces, vu mon âge avancé, ne me permettent plus d'exercer correctement le ministère", a dit le pape.

"Je suis convaincu que mes forces, vu mon âge avancé, ne me permettent plus d'exercer correctement le ministère. Dans le monde actuel, en proie à des changements constants, la vigueur du corps et de l'esprit est nécessaire pour gouverner la barque de saint Pierre et annoncer l'Evangile. Cette force, ces derniers mois, m'a manqué, et m'oblige à reconnaître mon incapacité à bien gérer le ministère qui m'a été confié."

Un nouveau pape avant Pâques au terme d'un processus complexe

Peu après cette annonce, le porte-parole du Vatican, le père Lombardi a expliqué qu'un nouveau pape serait élu avant Pâques, soit le 31 mars. "Le pape a annoncé qu'il renoncera à son ministère à 20 heures, le 28 février. Commencera alors la période de 'sede vacante' ['siège vacant']", a précisé le père Lombardi.

L'élection d'un nouveau pape est un processus complexe qui débute par la convocation au Vatican des cardinaux. Il s'achève par la bénédiction apostolique Urbi et Orbi du nouveau pape.
Federico Lombardi a également précisé que Benoît XVI n'aura "aucun rôle" dans le conclave qui conduira à une nouvelle élection et devrait mener "une vie de prière" après avoir quitté ses fonctions. "Il a dit très souvent qu'il voulait dédier son temps à la prière, à la réflexion, éventuellement à l'écriture (...). Cela dépendra de lui", a-t-il dit.
Les bookmakers ont déjà commencé à miser sur le nom du successeur de Benoît XVI accordant leurs suffrages à un Africain, par exemple le cardinal ghanéen Peter Turkson, un Italien, le cardinal Angelo Scola, ou un Canadien, le cardinal Marc Ouellet.

La démission de Benoît XVI est une décision complètement inédite dans l'histoire de l'Eglise moderne. En 1294, Célestin V avait abdiqué peu après avoir été sacré en 1294. Il avait vécu en ermite jusqu'à sa désignation comme pape, et ne se sentait pas prêt à assumer ce rôle dans l'Eglise. D'autres papes ont quitté leur charge de leur vivant mais dans d'autres circonstances et ils n'avaient pas décidé, seuls, de démissionner, ne se jugeant plus capables d'exercer leur ministère.

Le parti laïc du président reste au gouvernement - Tunisie



Le parti laïc du président Marzouki a annoncé rester au sein du gouvernement dominé par les islamistes d'Ennahda, posant un nouvel ultimatum d'une semaine pour remplacer les ministres régaliens.
"Nous avons décidé de geler notre décision de retirer nos ministres du gouvernement mais si dans une semaine nous ne voyons aucun changement, nous quitterons le gouvernement définitivement", a déclaré le chef du Congrès pour la République (CPR), Mohamed Abbou.

36 morts dans une bousculade lors d'un festival religieux en Inde


Le plus grand festival religieux au monde organisé actuellement dans le nord de l'Inde, a été endeuillé dimanche par la mort de 36 personnes, écrasées dans une bousculade, indiquent les autorités.
Amit Malviya, porte-parole des chemins de fer indien pour le nord et le centre, a indiqué à l'AFP que 36 personnes étaient mortes. Vingt corps ont été identifiés, les autres attendant que des proches se manifestent.

Le précédent bilan faisait état de 22 décès.
La bousculade est survenue dimanche soir à la gare ferroviaire d'Allahabad, la ville où se tient tous les douze ans ce festival religieux, qui a attiré cette année sur la seule journée de dimanche plus de 30 millions de pélerins.
Dimanche avait été désigné par les astrologues comme le jour le plus propice des célébrations, qui durent 55 jours.

La bousculade est survenue dimanche soir à la gare ferroviaire d'Allahabad, la ville où se tient tous les douze ans ce festival religieux, qui a attiré cette année sur la seule journée de dimanche plus de 30 millions de pélerins.
Selon des responsables locaux, les balustrades d'un pont proche de la gare ont cédé sous la pression de la foule.
"Des gens se reposaient sur les balustrades, qui n'ont pas supporté le poids, les fixations ont cédé", a déclaré à l'AFP Ashok Sharma, un porte-parole du gouvernement de l'Etat d'Uttar Pradesh, où se trouve Allahabad.
Mais le ministre indien des Chemins de fer, Pawan Kumar Bansal, cité par PTI, a nié qu'une rupture de balustrades soit à l'origine de l'accident, et estimé qu'un trop grand nombre de personnes sur les quais pouvait avoir provoqué la bousculade.
Selon des témoins interrogés par les médias locaux, la police a chargé la foule à la matraque. Des parents de victimes ont accusé la police d'avoir provoqué la panique et causé l'accident.
Par ailleurs, des témoins ont affirmé que les services de secours avaient mis des heures à arriver sur les lieux.

"Des gens se reposaient sur les balustrades, qui n'ont pas supporté le poids, les fixations ont cédé", a déclaré à l'AFP Ashok Sharma, un porte-parole du gouvernement de l'Etat d'Uttar Pradesh, où se trouve Allahabad.
"Ma soeur est là sans soins depuis deux heures. Pourquoi est-ce que personne ne vient ?", a déclaré à NDTV une femme originaire de l'Etat de Bihar sur un quai de la gare, où sa soeur était étendue immobile, les yeux mis-clos.
Dix cadavres enveloppés dans des draps blancs étaient visibles sur un quai de la gare plusieurs heures après la bousculade, a rapporté un photographe de l'AFP.
Le Premier ministre indien, Manmohan Singh, s'est déclaré "profondément choqué" par l'événement.
Dès avant l'aube dimanche, des gourous au corps recouvert de cendres avaient conduit les millions de pèlerins vers les eaux, pour un bain censé laver des péchés. Dimanche matin, la population d'Allahabad avait enflé à jusqu'à 40 millions de personnes, contre 1,2 million en temps normal.

Dès avant l'aube dimanche, des gourous au corps recouvert de cendres avaient conduit les millions de pèlerins vers les eaux, pour un bain censé laver des péchés. Dimanche matin, la population d'Allahabad avait enflé à jusqu'à 40 millions de personnes, contre 1,2 million en temps normal.
Une vingtaine de millions se pressaient à ce moment sur l'immense zone réservée aux pèlerins, le long des rives du fleuve sacré, a indiqué Ashok Sharma, un des porte-parole du festival.
Les milliers de policiers et de volontaires chargés de diriger les flots humains demandaient aux pèlerins de se tremper brièvement dans l'eau glacée puis de laisser la place aux suivants.
Dans la soirée, le nombre des pèlerins qui s'étaient plongés dans les eaux du Gange a dépassé 30 millions, un record, selon les autorités.
"Cet après-midi, plus de 20 millions de personnes avaient pris le bain sacré, et ce soir leur nombre a dépassé 30 millions", a déclaré à la presse un haut responsable local, Devesh Chaturvedi.
La Kumbh Mela, qui a débuté le 14 janvier et s'achèvera début mars, se tient tous les douze ans à Allahabad (Uttar Pradesh, nord) et rassemble sur toute sa durée (55 jours) une centaine de millions d'hindous, faisant de ce festival le plus vaste au monde.
Des versions de moindre ampleur se déroulent tous les trois ans dans d'autres villes indiennes.
Les bains ont lieu à la confluence de trois fleuves sacrés: Gange, Yammuna et Saraswati. Les pèlerins pensent que se baigner dans ces eaux les lave de leurs péchés et les libère du cycle des réincarnations.
Plus de 7.000 policiers avaient été déployés pour cette journée la plus chargée du festival, épaulés par 30.000 volontaires, selon la police.
Les bousculades sont un risque permanent pendant les festivals religieux indiens, où le maintien de l'ordre et le contrôle de la foule sont souvent insuffisants.
L'accident récent le plus grave a eu lieu en octobre 2008, lorsque quelque 220 personnes ont péri près d'un temple dans la ville de Jodhpur, dans le nord de l'Inde.




Le 1er Rabi II (1434) correspondra au 12 février 2013


Le 1er Rabi II de l'an 1434 de l'hégire correspondra au mardi 12 février 2013, annonce dimanche soir le ministère des Habous et des Affaires islamiques.
Dans un communiqué, le ministère indique avoir contacté les nadirs et les unités des Forces armées royales qui lui ont confirmé la non-observation du croissant lunaire annonçant le début du mois de Rabi II dans la soirée de dimanche 29 Rabi I 1434 correspondant au 10 février 2013.

Ainsi, le mois de Rabi I aura compté 30 jours et le 1er Rabi II de l'an 1434 correspondra au mardi 12 février 2013.

Puisse le Tout-Puissant combler en ce mois béni de bienfaits SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, et renouveler pareille occasion pour le Souverain dans la gloire, la santé et le bonheur, et pour SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et l'ensemble de l'illustre la famille royale dans le bien-être et pour le peuple marocain et la Oumma islamique dans le progrès et la prospérité.

Corruption au Maroc: les autorités locales et provinciales en tête de liste


Les autorités locales et provinciales, suivies de la Santé et de la gendarmerie sont en tête de liste des secteurs les plus corrompus au Maroc, selon Transparency Maroc.
Le rapport annuel de cette ONG, rendu public récemment, ne laisse aucune doute sur la gravité de ce fléau au Maroc.

Le bilan des Centres d’assistance juridique anti-corruption (CAJAC) de Transparency maroc indique une augmentation de 43 % des plaintes reçues à Rabat en 2012 par rapport à l’an précédent. Les centres auraient reçu 547 plaintes en 2011 contre 780 en 2012.
Parmi les secteurs les plus dénoncés, les autorités locales et provinciales arrivent en tête avec 18 % des plaintes, suivies de la Santé et de la gendarmerie avec respectivement 17 % et 10,5 %. Sur la liste des secteurs corrompus figurent également la Justice, la police et les Communes, qu’elles soient rurales ou urbaines avec des taux de 8 % et 7 %. L’urbanisme, le secteur privé et les Forces auxiliaires, quant à eux, concernent peu de plaintes.
Sur le plan géographique, la corruption sévit le plus au sein du Grand-Casablanca avec 24% des plaintes, suivi de Rabat-Salé-Zemmour-Zaer et de Doukkala-Abda avec respectivement 13 % et 9 %.
Face à la gravité du fléau, les cadres juridiques restent au-desous des attentes de la population et de la société civile.
"Le gouvernement nourrit de grandes ambitions pour lutter efficacement contre la corruption, a souligné le ministre chargé de la Fonction publique et de la modernisation de l'administration, Abdeladim El Guerrouj, lors d'une rencontre sur "le cadre juridique de l'Instance nationale de probité, de prévention et de lutte contre la corruption".
Une ambition qui passe, selon le ministre, par l'élaboration d'une stratégie claire, impliquant tous les intervenants dans ce domaine, en vue de concevoir une approche intégrée et efficace en matière de lutte contre ce fléau. La stratégie sera élaborée parallèlement à la mise en place du nouveau cadre juridique instituant l'Instance nationale de probité, de prévention et de lutte contre la corruption, indique le ministre.
Mais cette instante, elle même, reste confrontée à des défis majeurs ayant trait à son indépendance et à son champ d'action et ses attributions à la lumière des dispositions de la nouvelle constitution.
Les efforts gouvernementaux déployés dans ce domaine restent toutefois insuffisants. Le rapport de Transparency Maroc dénote le silence des autorités concernées face aux irrégularités enregistrées et aux affaires de corruption qui leur sont transmises, chose qui prouve que le combat contre ce fléau ne fait que commencer.

Le Maroc a condamné "vigoureusement" l'assassinat de l'homme politique tunisien Chokri Belaïd

Le Maroc a condamné "vigoureusement" l'assassinat de l'homme politique tunisien Chokri Belaïd, coordinateur général du Parti des patriotes démocrates (PPD), survenu mercredi dans la capitale Tunis.
"Le Royaume du Maroc condamne vigoureusement cet acte terroriste dangereux et sans précédent dans la Tunisie de la Révolution", souligne le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération dans un communiqué.
Le Maroc réitère, ainsi, son "rejet de la violence et de l'assassinat politiques, quels qu'en soient l'origine", souligne la même source.

"Tout en exprimant sa solidarité avec la famille du défunt et le peuple tunisien frère, le Royaume souhaite la stabilité pour la Tunisie et la conjugaison des efforts de ses filles et de ses fils pour la construction d'un Etat démocratique et d'un avenir prospère", conclut le communiqué.

Figue emblématique de l'opposition tunisienne, Chokri Belaïd, un avocat de 49 ans, a été touché par quatre balles devant son domicile, tirées par un homme qui a pris la fuite à moto avec un complice, avant de succomber à ses blessures à l'hôpital.



Maroc: Appel à l'annulation de la loi autorisant le mariage des mineures



Deux coalitions d'organisations féminines ont appelé à l'annulation des articles 20, 21 et 22 du Code de la famille autorisant le mariage des filles moins de 18 ans.
Ces articles constituent consituent "une violation des droits à l'éducation et à la santé des petites filles et une entrave à leur pleine citoyenneté" selon la coalition.

L'annulation de ces articles sera conforme "aux lois nationales qui fixent la majorité civile à 18 ans et aux conventions internationales ratifiées par le Maroc", ont souligné la Coalition "Printemps de la dignité pour une législation pénale qui protège les femmes contre la violence et prohibe la discrimination" et la coalition du Printemps féministe pour la démocratie et l'égalité, dans un communiqué conjoint transmis mercredi à la MAP.

Les deux ONG ont considéré comme "une étape importante" l'approbation par la Chambre des conseillers, en octobre dernier, de la proposition de loi visant la révision des articles 475, 485 et 486 du Code pénal et la suppression du deuxième alinéa de l'article 475. Cette mesure "doit incontestablement être accompagnée d'une refonte globale du code pénal afin d'assurer la protection des femmes contre toutes les formes de violence et de discrimination", ont-ils estimé.

Le deuxième alinéa de l'article 475 stipule que "lorsqu'une mineure nubile ainsi enlevée ou détournée a épousé son ravisseur, celui-ci ne peut être poursuivi que sur la plainte des personnes ayant qualité pour demander l'annulation du mariage et ne peut être condamné qu'après que cette annulation du mariage a été prononcée".

Selon le communiqué, "la logique ayant conduit à la suppression de ce deuxième alinéa répond à une approche qui évoque les dispositions contenues dans la loi 3.24 sur le renforcement de la protection des enfants et des femmes dans le droit pénal et vient également en réponse à une partie des revendications des associations féministes et des droits de l'Homme".

Les deux coalitions ont déploré, toutefois, que cette approche de protection des filles mineures, présente dans la première proposition de loi, "est totalement absente dans la proposition de modification de la loi 03.70 approuvée par la Chambre des Conseillers et qui vise à réviser les articles 20 ,21 et 22 du Code de la Famille dans la mesure où elle fixe l'âge minimum du mariage à 16 ans".

D'après le texte, cette proposition, qui est en contradiction avec toutes les lois nationales qui reconnaissent l'âge de la majorité à 18 ans, "est surprenante, notamment après la publication des statistiques de l'année 2011 par le ministère de la Justice et des libertés, qui indiquent que la proportion du mariage des filles de moins de 16 ans représente seulement 6 pc, tandis que la proportion des mariages de celles âgées entre 16 et 18 ans dépasse les 93 pc".