lundi 11 février 2013

36 morts dans une bousculade lors d'un festival religieux en Inde


Le plus grand festival religieux au monde organisé actuellement dans le nord de l'Inde, a été endeuillé dimanche par la mort de 36 personnes, écrasées dans une bousculade, indiquent les autorités.
Amit Malviya, porte-parole des chemins de fer indien pour le nord et le centre, a indiqué à l'AFP que 36 personnes étaient mortes. Vingt corps ont été identifiés, les autres attendant que des proches se manifestent.

Le précédent bilan faisait état de 22 décès.
La bousculade est survenue dimanche soir à la gare ferroviaire d'Allahabad, la ville où se tient tous les douze ans ce festival religieux, qui a attiré cette année sur la seule journée de dimanche plus de 30 millions de pélerins.
Dimanche avait été désigné par les astrologues comme le jour le plus propice des célébrations, qui durent 55 jours.

La bousculade est survenue dimanche soir à la gare ferroviaire d'Allahabad, la ville où se tient tous les douze ans ce festival religieux, qui a attiré cette année sur la seule journée de dimanche plus de 30 millions de pélerins.
Selon des responsables locaux, les balustrades d'un pont proche de la gare ont cédé sous la pression de la foule.
"Des gens se reposaient sur les balustrades, qui n'ont pas supporté le poids, les fixations ont cédé", a déclaré à l'AFP Ashok Sharma, un porte-parole du gouvernement de l'Etat d'Uttar Pradesh, où se trouve Allahabad.
Mais le ministre indien des Chemins de fer, Pawan Kumar Bansal, cité par PTI, a nié qu'une rupture de balustrades soit à l'origine de l'accident, et estimé qu'un trop grand nombre de personnes sur les quais pouvait avoir provoqué la bousculade.
Selon des témoins interrogés par les médias locaux, la police a chargé la foule à la matraque. Des parents de victimes ont accusé la police d'avoir provoqué la panique et causé l'accident.
Par ailleurs, des témoins ont affirmé que les services de secours avaient mis des heures à arriver sur les lieux.

"Des gens se reposaient sur les balustrades, qui n'ont pas supporté le poids, les fixations ont cédé", a déclaré à l'AFP Ashok Sharma, un porte-parole du gouvernement de l'Etat d'Uttar Pradesh, où se trouve Allahabad.
"Ma soeur est là sans soins depuis deux heures. Pourquoi est-ce que personne ne vient ?", a déclaré à NDTV une femme originaire de l'Etat de Bihar sur un quai de la gare, où sa soeur était étendue immobile, les yeux mis-clos.
Dix cadavres enveloppés dans des draps blancs étaient visibles sur un quai de la gare plusieurs heures après la bousculade, a rapporté un photographe de l'AFP.
Le Premier ministre indien, Manmohan Singh, s'est déclaré "profondément choqué" par l'événement.
Dès avant l'aube dimanche, des gourous au corps recouvert de cendres avaient conduit les millions de pèlerins vers les eaux, pour un bain censé laver des péchés. Dimanche matin, la population d'Allahabad avait enflé à jusqu'à 40 millions de personnes, contre 1,2 million en temps normal.

Dès avant l'aube dimanche, des gourous au corps recouvert de cendres avaient conduit les millions de pèlerins vers les eaux, pour un bain censé laver des péchés. Dimanche matin, la population d'Allahabad avait enflé à jusqu'à 40 millions de personnes, contre 1,2 million en temps normal.
Une vingtaine de millions se pressaient à ce moment sur l'immense zone réservée aux pèlerins, le long des rives du fleuve sacré, a indiqué Ashok Sharma, un des porte-parole du festival.
Les milliers de policiers et de volontaires chargés de diriger les flots humains demandaient aux pèlerins de se tremper brièvement dans l'eau glacée puis de laisser la place aux suivants.
Dans la soirée, le nombre des pèlerins qui s'étaient plongés dans les eaux du Gange a dépassé 30 millions, un record, selon les autorités.
"Cet après-midi, plus de 20 millions de personnes avaient pris le bain sacré, et ce soir leur nombre a dépassé 30 millions", a déclaré à la presse un haut responsable local, Devesh Chaturvedi.
La Kumbh Mela, qui a débuté le 14 janvier et s'achèvera début mars, se tient tous les douze ans à Allahabad (Uttar Pradesh, nord) et rassemble sur toute sa durée (55 jours) une centaine de millions d'hindous, faisant de ce festival le plus vaste au monde.
Des versions de moindre ampleur se déroulent tous les trois ans dans d'autres villes indiennes.
Les bains ont lieu à la confluence de trois fleuves sacrés: Gange, Yammuna et Saraswati. Les pèlerins pensent que se baigner dans ces eaux les lave de leurs péchés et les libère du cycle des réincarnations.
Plus de 7.000 policiers avaient été déployés pour cette journée la plus chargée du festival, épaulés par 30.000 volontaires, selon la police.
Les bousculades sont un risque permanent pendant les festivals religieux indiens, où le maintien de l'ordre et le contrôle de la foule sont souvent insuffisants.
L'accident récent le plus grave a eu lieu en octobre 2008, lorsque quelque 220 personnes ont péri près d'un temple dans la ville de Jodhpur, dans le nord de l'Inde.




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